notre histoire

Notre histoire

Notre histoire débute en 1871. A cette époque, l’Alsace et la Moselle furent annexées à l’Empire Allemand.

Dans le Saint empire Romain Germanique, les progrès de l’industrie nécessitèrent de nouvelles lois industrielles, donnant lieu à la création du système de corporations. Les Messins surent profiter de cette nouvelle réglementation qui permettait le développement des intérêts de l’artisanat, en bâtissant l’Hôtel des Arts et Métiers de Metz, singulier bâtiment en grès rose.

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Ce seront les plans de l’architecte Strasbourgeois Gustave Oberthur et de son adjoint Ernst Priedat qui seront sélectionnés pour aménager le futur Quartier impérial de la ville, rassemblant notamment la Gare et la Poste. 

Le dernier Empereur Prussien, Guillaume II, inaugura donc ce monument sous le nom de Gewerbehaus (Maison de Commerce ou Maison de l’Artisanat), en 1909.

Dès le début du XXème siècle, le Gewerbehaus est ainsi le lieu de rencontre des Sept Corporations fondatrices :

Menuisiers; Serruriers; Cordonniers; Tailleurs; Coiffeurs; Boulangers; Bouchers; dont quatre sont représentées sous forme de blason sur les vitraux de la grande Salle des Fêtes.

Durant la Première Guerre Mondiale, le Gewerbehaus officia en tant que sanatorium/hôpital de repos pour soldats Allemands. Puis, en 1919, le Cinéma Lorrain, plus tard renommé Le Royal, ouvre ses portes aux premiers cinéphiles. C’est donc à partir des années 1920 que les six immenses baies circulaires des vitraux ont été occultées au profit de l’assombrissement d’une salle de cinéma familiale, puis érotique depuis 1969.

Le Royal accueille ensuite en 1923 le siège de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Moselle, inaugurée par le Président de la République Alexandre Millerand.

Transformé en salle de cinéma grand public, puis cinéma d’art et d’essai, le Royal a toujours été un “immeuble vitrine, immeuble festif, immeuble administratif, immeuble de rapport, immeuble de formation spécifique et technique” incarnant “un symbole de l’esprit populaire et créateur”.

Décrit comme ” l’une des créations les plus originales et les plus dérangeantes de la Nouvelle Ville“, cet établissement historiciste mais novateur, polyvalent et grandiose, “mérite d’être reconnu et réhabilité” (source : Pignon Feller, 2001, p.13).